L'activité abonnements mobile a généré des revenus annuels de 1,25 milliard de francs, en légère hausse de 0,5%. Pour le réseau fixe, un recul de 2,6% à 1,15 milliard est constaté, indique vendredi la société zurichoise détenue par le groupe britannique Liberty Global depuis octobre 2020 et issue d'une fusion entre Sunrise et UPC.

Les solutions dévolues aux clients entreprise (B2B) ont réalisé un chiffre d'affaires de 577,2 millions de francs, en progression de 1,4%. Les ventes du segment «autres» ont bondi de 23,2% à 51,8 millions.

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Dans son communiqué, Sunrise affirme avoir écoulé 132'000 abonnements supplémentaires avec ses offres mobile, en prenant en considération la clientèle entreprise et les cartes SIM additionnelles. Le réseau fixe reste à la peine, en témoigne la perte de 3000 abonnements.

Tous segments confondus, l'opérateur revendiquait 5,2 millions d'abonnements à fin décembre, dont 3,3 millions pour les offres mobile, précise Sunrise.

Stabilité aussi pour 2024

En terme de rentabilité, la société ne présente que des chiffres ajustés. L'excédent d'exploitation avant intérêts, impôts, dépréciations et amortissements (Ebitda) s'est tassé de 2,0% à 1,03 milliard de francs. Ce résultat est apuré des activités discontinuées et d'autres éléments jugés exceptionnels. L'Ebitda ajusté et excluant l'immobilier ainsi que les équipements a pris 5,9% à 504,6 millions de francs.

Pour l'exercice 2024, Sunrise table sur une croissance des recettes stable. L'Ebitda ajusté devrait stagner ou connaître une légère amélioration. Les dépenses opérationnelles d'investissement (Opex) et dépenses d'investissements (Capex) sont attendues autour de 15 millions de francs.

L'opérateur veut par ailleurs injecter 16 à 18% du chiffre d'affaires dans l'immobilier et les équipements, une proportion stable sur un an. Le flux de trésorerie libre ajusté devrait atteindre 360 à 400 millions de francs, contre 324 millions en 2023.

Fin novembre, Sunrise a annoncé une vaste restructuration impliquant la suppression de 166 emplois au premier trimestre de cette année. L'opérateur avait justifié ces coupes par sa volonté de simplifier les structures et minimiser les coûts. Après la fusion avec UPC, quelque 450 licenciements avaient été prononcés entre 2021 et 2022.