C'est la conclusion d'une étude sur le cyberespace suisse, présentée mardi à l'occasion des Swiss Cyber Security Days. Pour y parvenir, la société Dreamlab Technologies a scanné à l'aide du logiciel CyObs la «surface d'attaque externe» et répertorié toutes les infrastructures informatiques connectées à l'Internet.

Ces dernières comprennent par exemple des serveurs et des pare-feux. Au total, plus de 3,2 millions d'adresses IPv4 attribuées à la Suisse et plus de 1,8 million de domaines actifs ont été trouvés. Selon les experts, l'évaluation a révélé plus de 2,5 millions de points d'attaque potentiels, qui ont été identifiés comme points faibles en raison, par exemple, de logiciels obsolètes.

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L'infrastructure de l'administration fédérale a également été passée au crible. Là aussi, les possibilités d'attaque sont le plus souvent dues à des versions obsolètes de certains logiciels, précise l'entreprise dans son communiqué.