Le sixième groupe hôtelier mondial, qui possède des enseignes comme Ibis, Sofitel, Novotel, Mercure ou Pullman, a bénéficié d'une demande «solide» sur l'ensemble de ces segments et zones géographiques et se dit «confiant» quant à ses perspectives de croissance en 2024.

«Si le contexte géopolitique reste complexe, 2024 s'annonce riche en événements internationaux majeurs qui devraient continuer à nourrir la croissance et nous entamons cette année avec confiance», a indiqué Sébastien Bazin, le PDG du groupe, cité dans le communiqué.

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Accor a réalisé l'an dernier un chiffre d'affaires de 5,05 milliards d'euros, en hausse de 20%.

La division «luxe et lifestyle» a vu son activité croître de 32%, à 2,17 milliards d'euros et la division «premium, milieu de gamme et économique» a, elle, vu son activité augmenter de 13% à 2,96 milliards d'euros.

Ces «résultats record» prouvent la «pertinence du modèle» du groupe, a commenté la directrice financière du groupe Marine Gerow, lors d'un point téléphonique.

Elle a également souligné la «très bonne tenue de la demande au quatrième trimestre», avec un RevPAR (revenu par chambre, indicateur phare de l'industrie) en hausse de 11%.

Sur l'ensemble de 2023, le RevPAR a progressé de 23%, «en ligne avec les prévisions» qui tablaient sur une croissance «légèrement supérieure à 20%», et l'excédent brut d'exploitation (EBE) a progressé de 49% à 1,03 milliard d'euros, plus que prévu par le groupe (qui tablait sur une fourchette entre 955 millions d'euros et 985 millions d'euros).

Le groupe «confirme ses perspectives à moyen terme», a indiqué Marine Gerow, précisant que le début de l'année 2024 était «encourageant» tant au niveau des prix qu'en termes de taux d'occupation.

Accor est présent dans plus de 110 pays avec 5.584 hôtels (dont 291 ouverts l'an dernier), environ 10'000 restaurants et bars, des espaces bien-être ou encore de télétravail.