Le profit net a grossi de 10% à 4,35 milliards de dollars, indique jeudi le géant zurichois de l'assurance, qui présentait pour la première fois sa copie selon la norme IFRS 17.

Le bénéfice opérationnel (BOP) du groupe a bondi de 21% à 7,4 milliards de dollars.

Les primes brutes dans l'assurance dommages (P&C) ont crû de 9% sur une base comparable à 44,0 milliards de dollars. Le ratio combiné de cette activité, soit le rapport entre les primes encaissées et les prestations versées, s'est stabilisé à 94,5%.

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Dans l'activité assurance vie (Life), les nouvelles primes ont bondi de 26%, tandis que le bénéfice opérationnel s'est envolé de plus de moitié à 2,0 milliards, un «record», s'enorgueillit la société.

Pour les affaires avec le partenaire américain Farmers, les primes brutes ont grossi de 5% à 27,3 milliards.

Le conseil d'administration propose le versement d'un dividende de 26 francs, contre 24 francs l'année précédente. Un rachat d'actions de jusqu'à 1,1 milliard de francs est aussi prévu.

Les chiffres publiés par Zurich sont mitigés par rapport au consensus AWP. Si le bénéfice opérationnel fait mieux que la moyenne des attentes, le dividende comme le bénéfice net ratent le coche.

Au 1er janvier, le taux de solvabilité (SST) s'est fixé à 233%, après 267% à la même date en 2023, restant «largement au-dessus de la cible du groupe de 160% ou plus».

Le conseil d'administration propose d'élire John Rafter, qui a travaillé pour Goldman Sachs, lors de l'assemblée générale du 10 avril.

Zurich Insurance attend désormais, pour la période 2023-2025, une croissance composée du bénéfice par action de plus de 10%, soit au-dessus de la cible de 8% annoncée en journée des investisseurs en 2022.

Pour 2024, l'entreprise vise une croissance autour de 5% dans les revenus d'assurance dommages P&C et un bénéfice opérationnel de Life au moins aussi élevé qu'en 2023. Elle donnera plus de détails lors de la téléconférence.