Le bénéfice d'exploitation, qui reflète davantage la performance de l'activité, affiche un record historique à 14,7 milliards d'euros, en progression de près de 7% sur un an, grâce aux branches dommages et santé-vie.

L'assureur table pour 2024 sur une performance opérationnelle de 14,8 milliards d'euros, à plus ou moins un milliard d'euros près, a-t-il précisé.

L'an dernier, le leader européen de l'assurance, devant le français Axa, a vu son chiffre d'affaires croître de 5,5%, à 161,7 milliards d'euros, tiré par les branches dommages (+8,4%), grâce à des effets prix et volumes positifs, et vie/santé, qui a fortement progressé aux États-Unis, selon un communiqué.

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La gestion d'actifs, qui avait subi un gros litige aux Etats-Unis en 2022, a de son côté reculé de 2%. Les actifs gérés pour compte de tiers, à 1712 milliards d'euros fin 2023, ont augmenté de 77 milliards d'euros sur un an, grâce à des effets de marché favorables et d'une collecte nette de 21,5 milliards d'euros, qui ont plus que compensé les effets de change négatifs.

La performance opérationnelle d'Allianz sur l'année a été obtenue en dépit d'une hausse de 28% des remboursements liés aux catastrophes naturelles, à 2,3 milliards d'euros, en raison d'une série de tempêtes, d'averses de grêle et d'inondations tout au long du deuxième semestre 2023.

Le ratio combiné - un indicateur clé qui rapporte le montant des primes encaissées aux remboursements effectués - affiche lui 93,8% sur l'année, en hausse de 0,5 point sur un an. Inférieur à 100%, il signifie que la branche est rentable.

Au final, la branche dommages réalise un bénéfice d'exploitation de 6,9 milliards d'euros, contre 7,0 milliards selon l'objectif fixé.

«Nous avons réalisé une nouvelle année de résultats records et toutes les branches opérationnelles ont terminé au-dessus ou proche de leur objectif de bénéfice d'exploitation», a résumé Claire-Marie Coste-Lepoutre, directrice financière d'Allianz, citée dans le communiqué.

Le groupe propose de verser à ses actionnaires un dividende de 13,80 euros par titre pour l'année 2023, contre 11,40 euros lors de l'exercice précédent. Il va par ailleurs racheter pour un milliard d'euros d'actions propres en 2024.