Dans son rapport annuel, l'Association internationale du transport aérien (Iata) a relevé un seul accident mortel, celui d'un ATR de la compagnie népalaise Yeti Airlines reliant Katmandou à Pokhara qui s'était écrasé peu avant son atterrissage le 15 janvier 2023.
Au total, l'organisation, qui fédère 320 compagnies représentant 83% du trafic de voyageurs sur la planète, a décompté l'année dernière 30 accidents ayant occasionné des dégâts d'au moins un million de dollars ou 10% de la valeur résiduelle.
Cela englobe des appareils de transport régulier ou charter, de voyageurs ou de fret, de plus de 5,7 tonnes au décollage, à hélices ou réacteurs. Les avions d'affaires, de tourisme ou militaires sont donc exclus de ces statistiques.
Moyenne de 38 accidents
En 2022, l'Iata avait relevé 42 accidents dont cinq mortels, avec un total de 158 victimes. Sur la période 2019-2023, la moyenne annuelle est de 38 accidents dont cinq mortels, pour 143 victimes.
Cette amélioration a été obtenue malgré un trafic en hausse de 17% sur un an à 37,7 millions de vols, un chiffre encore inférieur à celui de 2019, avant la crise sanitaire (46,8 millions).
Le taux d'accident s'est établi à 0,8 par million de vols, contre 1,3 en 2022 et une moyenne de 1,19 lors des cinq dernières années, selon l'Iata. Le risque d'accident mortel est quant à lui tombé à 0,03 pour un million, contre une moyenne de 0,11 sur cinq ans.
Une personne qui volerait tous les jours mettrait «103.239 ans en moyenne à subir un accident mortel», a illustré l'association.