Les cryptomonnaies, aussi connues sous le nom d'actifs virtuels, sont devenues un phénomène de masse au cours des dix dernières années. Ceci a des répercussions conséquentes sur le système financier et multiplie les abus à des fins criminelles, écrit mercredi le groupe de coordination interdépartemental sur la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme (GCBF).
En Suisse, les intermédiaires financiers sont de plus en plus nombreux à proposer des prestations d'actifs virtuels. La frontière entre le secteur financier traditionnel et les cryptomonnaies se brouille, car ces actifs virtuels ont tendance à être intégrés dans les plates-formes de paiement conventionnelles. Les criminels ont reconnu le potentiel de cette technologie.