Une amélioration de la situation ne se dessine pas dans l'immédiat, indique Oliver Buchhofer lundi dans les titres alémaniques du groupe Tamedia. «Nous partons du principe que le problème des réacteurs nous accompagnera jusqu'en 2026», précise-t-il.

L'an dernier, des problèmes avec les moteurs du constructeur Pratt & Whitney avaient entraîné des retards dans les vols de Swiss. A l'époque déjà, la compagnie avait dû renoncer en partie à huit avions.

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Ces pannes coûtent à Swiss plusieurs centaines de millions à l'entreprise, explique M. Buchhofer. La compagnie aérienne mène des «discussions constructives» avec le fabricant de moteurs et a bon espoir de trouver une solution, dit-il.

Poursuite des vols en wet lease

Pour faire face au manque de capacités, Swiss continue de miser sur les contrats d'affrètement d'avions avec équipage (wet lease) lui permettant de transporter ses passagers via la compagnie lettone Air Baltic et Helvetic Airways.

Une pratique qui a suscité la colère chez les syndicats, accusant Swiss de dumping salarial. M. Buchhofer rejettent ces critiques. «Nous avons un contrat valable avec Air Baltic et respectons toutes les prescriptions européennes concernant le wet lease», assure-t-il.

Le directeur opérationnel de la compagnie affirme en outre ne pas viser le poste de Dieter Vranckx, patron de Swiss qui se retirera au milieu de l'année. «Nous avons actuellement de grands défis à relever au quotidien, déclare-t-il. C'est sur cela que je me concentre».