L'Egypte, fortement endettée et en grave crise économique, a déjà procédé à une dévaluation de sa monnaie de 50% ces derniers mois, alors qu'elle négocie de nouveaux crédits avec le Fond monétaire international (FMI) qui fait du flottement de la livre une condition à son aide.

«L'unification du taux de change est cruciale car elle aide à éliminer les arriérés en devises en réduisant l'écart entre le taux de change officiel et le marché noir», indique le communiqué publié par la Banque centrale à l'issue de la réunion de son Comité de politique monétaire.

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Depuis des mois, alors que l'inflation a atteint jusqu'à près de 40%, le marché noir avait atteint un record jusqu'à 70 livres pour un dollar.

Il était ensuite redescendu brusquement aux alentours du nouveau taux officiel avec l'injection fin février par les Emirats arabes unis de 35 milliards d'investissements et de dépôts dans l'économie égyptienne.

Le gouvernement compte sur ces investissements étrangers pour tenter notamment de contribuer à résoudre la crise des devises étrangères en Egypte, alors que le pays est en difficulté pour rembourser sa dette extérieure qui s'élève à près de 165 milliards de dollars.