Sur son exercice décalé, qui s'est achevé le 31 janvier, le numéro un mondial de la mode bon marché a engrangé 5,38 milliards d'euros de profit net. Ce chiffre est en hausse de 30% par rapport aux 4,13 milliards d'euros de 2022, qui constituaient le précédent record.

Ce chiffre, atteint à la faveur d'un quatrième trimestre solide (1,28 milliard de bénéfice net), est conforme aux attentes des analystes interrogés par Factset, qui tablaient en moyenne sur 5,36 milliards de profits.

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Inditex a su «profiter des opportunités» existantes «pour continuer de croître de façon rentable», s'est félicité mercredi dans un communiqué Oscar Garcia Maceiras, directeur général de l'enseigne espagnole.

Le groupe basé en Galice, dans le nord-ouest de l'Espagne, explique ces résultats par le dynamisme de ses ventes, qui ont atteint le chiffre record de 35,95 milliards d'euros, soit 10% de plus qu'en 2022.

Cette dynamique a été atteinte dans un contexte mondial compliqué, en raison des tensions géopolitiques mondiales et de la persistance d'une inflation élevée, qui pèse sur le pouvoir d'achat des ménages.

Ces tensions n'ont pas empêché Inditex, propriétaire de sept marques dont Zara, Bershka et Massimo Dutti, d'enchaîner les records ainsi que les bonnes performances ces derniers mois à la bourse de Madrid.

Le titre Inditex a ainsi gagné plus de 40% depuis un an pour atteindre les 40 euros, faisant oublier la période de chahut qui avait suivi l'arrivée de Marta Ortega à la tête de l'entreprise début 2022.

Ce chiffre a porté à plus de 127 milliards d'euros la capitalisation du groupe espagnol, leader mondial du prêt-à-porter devant le japonais Fast Retailing (Uniqlo), le suédois H&M et le chinois Shein.

Au vu des bons résultats de 2023, Inditex précise dans son communiqué qu'il versera un dividende de 1,54 euros par action à ses actionnaires. Ce chiffre, en hausse de 28% par rapport à 2022, est le plus élevé de l'histoire du groupe.