Le produit d'exploitation s'est enrobé de 3,5% à 1,53 milliard, quand l'excédent d'exploitation avant charges d'intérêts, impôts, dépréciations et amortissements (Ebitda) a gagné 4,0% à 413,4 millions. Déjà frappé par les correctifs de valeur, le résultat opérationnel (Ebit) a sombré dans le rouge à hauteur de 975,0 millions.

Hors exceptionnels, le résultat net n'aurait fondu que de 2,1% à 181,1 millions de francs, indique le rapport d'activité diffusé mercredi. Apuré encore des effets de change, le bénéfice aurait même grappillé 1,3%.

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La débâcle comptable n'empêche pas le conseil d'administration de proposer aux actionnaires un dividende ordinaire augmenté de 10 centimes, à 5,20 francs.

SIX demeure persuadé du bien fondé de ses engagements tant dans Worldline que BME, rappelant que la cession en 2018 au spécialiste français des paiements de ses propres terminaux avait généré une contribution unique de 2,7 milliards. La place espagnole, elle, a contribué pour près d'un cinquième aux revenus du groupe et à plus d'un tiers de l'Ebitda.

La direction ne s'aventure pas sur le terrain des objectifs quantifiés pour l'année en cours, mais campe sur celui à moyenne échéance d'une cadence de croissance annualisée de plus de 3%. La rentabilité aussi doit continuer à prendre de l'embonpoint, grâce notamment à la réalisation de synergies et à la mise en oeuvre de mesures d'économies ciblées. La stratégie comprend toujours des acquisitions complémentaires et partenariats.