Malgré une année «marquée par l'inflation, les distorsions de la monnaie et les difficultés sur les chaîne d'approvisionnement, notre portefeuille de produits diversifié nous a apporté le succès sur un certain nombre de marchés», s'est félicité le groupe dans un communiqué mercredi.

Néanmoins, les entrées de commandes ont connu une baisse de 21% à 6,8 milliards, montrent ses résultats annuels.

Celles-ci remplissent «largement notre objectif stratégique de 1,5 fois le chiffre d'affaires net de l'année précédente, malgré le fait que la signature de deux des commandes importantes, évaluées à environ 1,2 milliard de francs au total, ont été reportées à 2024», note la société.

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Le chiffre d'affaires net a, lui, diminué de 5,3% à 3,6 milliards. L'entreprise thurgovienne le qualifie pourtant de «solide», en raison d'un effet de change négatif d'environ 100 millions.

Le résultat d'exploitation avant intérêts et impôts (Ebit) a pour sa part fléchi de 10,6% à 183,3 millions, la marge correspondante se tassant à 5,1%, contre 5,5% en 2022.

Le conseil d'administration a l'intention de proposer à l'assemblée générale annuelle un dividende de 0,9 franc par action, comme l'année précédente, précise Stadler.

Pour 2024, «dans l'hypothèse de conditions-cadres stables», Stadler prévoit un chiffre d'affaires compris entre 3,5 et 3,7 milliards et une marge Ebit comparable à celle de 2023.