Les responsables de ces divisions seront à l'avenir responsables de leurs résultats et rapporteront directement à l'organe de surveillance du groupe. Le poste de responsable des opérations (COO) sera adapté pour assurer l'interface et le titulaire actuel Sandro Macciacchini quitte le groupe dans la foulée. TX espère pouvoir lui trouver un successeur avant fin juin, explique la firme zurichoise dans un communiqué.
Le président et directeur général (CEO) Pietro Supino assumera dans l'immédiat cette fonction et abandonnera les rênes de l'exécutif.
Une passation de témoin s'annonce aussi à la tête de la régie Goldbach, avec le retrait cet été de Michi Frank auquel succédera Christoph Marty.
Net rétablissement de la rentabilité
Sur le plan opérationnel, TX Group a généré l'an dernier un chiffre d'affaires de 982,5 millions de francs, en hausse de 6,2%. L'excédent d'exploitation (Ebit) a été multiplié par douze à 71,0 millions. La société a surtout dégagé un bénéfice net de 60,4 millions, à comparer avec un déficit de 4,0 millions un an plus tôt.
Si les revenus dans les petites annonces (TX Markets) ont fondu d'une poignée de millions à 133,8 millions, leur rentabilité ajustée a bondi de 14 points de pourcentage (pp) à 80,7%, générant un Ebit ajusté de 108,0 millions, en hausse de près de 16%.
Le chiffre d'affaires de Goldbach a profité de l'adjonction de Clear Channel Suisse en début d'année pour s'envoler de plus de 40% à 274,7 millions. L'effet d'échelle a plus que compensé une érosion de 2,1 pp de la marge d'exploitation à 9,0% et l'Ebit ajusté a enflé de 17,1% à 24,8 millions.
La presse est restée le mouton noir de l'entreprise. Les recettes de 20 Minuten se sont certes enrobées de près de 3% à 118,4 millions, mais l'Ebit ajusté a fondu de 17,0% à 12,7 millions. Les titres de Tamedia ont livré une contribution amoindrie de 3,9% à 446,4 millions, mais les dernières mesures d'économies ont permis de remplumer l'Ebit de huit millions à 14,7 millions.
Les actionnaires se verront proposer un dividende ordinaire de 2,00 francs par titre assorti d'une troisième et ultime rémunération additionnelle consécutive de 4,20 francs. Le dividende ordinaire s'était limité l'an dernier à 30 centimes.