La charge administrative doit être réduite, a reconnu Valérie Dittli, la ministre vaudoise de l'agriculture, vendredi devant la presse à Morges. Elle s'est engagée à faire baisser de 30% les contrôles qui surchargent les agriculteurs.
Ceux-ci doivent être mieux «coordonnés», parfois «regroupés». Chaque «mini-changement» dans une exploitation ne devrait pas non plus faire l'objet d'un contrôle, a-t-elle affirmé.
La conseillère d'Etat a aussi promis de mettre la qualité du sol «au coeur» de sa politique. Comment ? En augmentant le taux d'humus, soit la couche supérieure du sol. Celui-ci devient ainsi plus riche en nutriments, retient mieux l'eau et capte du CO2.
Le centre d'essais agricoles de Grange-Verney à Moudon a notamment été chargé de tester différentes techniques.