Les CFF sont forts dans les trajets moyens à longs, souligne le Fribourgeois dans une interview au Sonntagsblick. En revanche, la répartition fine des passagers dans le dernier quart d'heure de trajet relève des transports publics locaux, selon lui.

«Nous devons (...) avoir le courage de réfléchir aussi à des tabous, comme le principe nodal ou la politique des arrêts», affirme-t-il. «Nous devrions desservir les centres de manière plus flexible et nous affranchir de la structure rigide des noeuds 0/15/30/45. Pour les petites gares, nous devons réfléchir à l'endroit où il est judicieux qu'un train s'arrête.»

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Cadence au quart d'heure

La question avait déjà été évoquée lundi dernier lors de la conférence annuelle des CFF. Les dirigeants de l'entreprise avaient affirmé qu'ils souhaitent que la cadence augmente pour atteindre le quart d'heure entre les noeuds ferroviaires les plus importants à partir de 2035 .

La «structure des noeuds 0/15/30/45» signifie que les n½uds ferroviaires importants offrent des correspondances à XXh00, XXh15, XXh30 et XXh45, avait expliqué la présidente du conseil d'administration Monika Ribar.

Un train circulant toutes les 15 minutes permettra de «prendre quelques libertés» avec cette structure jugée rigide et d'assurer une desserte plus flexible. Les noeuds seront moins importants et les CFF n'auront plus à entretenir des infrastructures coûteuses pour gagner «quelques secondes» sur le temps du trajet, avait-elle ajouté.

Vincent Ducrot avait de son côté affirmé que la cadence au quart d'heure permettrait de résoudre les problèmes de correspondances sans que les trains ne doivent rouler plus vite.