Pour la période sous revue, elles ont chuté de 3,8% sur un an à 2,15 milliards de francs, en raison d'un effet de base défavorable et d'un recul en Chine. Au total, ce sont 1,2 million de garde-temps qui ont été exportés de par la monde, un volume qui a reculé de 5,2%, communique mardi la Fédération de l'industrie horlogère (FH) dans son relevé mensuel.

La baisse en valeur est principalement due aux montres en acier (-10,6%), à 726,2 millions, malgré leur progression en nombre de pièces (+3,1%). Les montres bimétalliques ont également décru en valeur (-4,9%), à 358,3 millions, en conséquence d'un recul en volume (-10,2%).

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A l'opposé, les garde-temps fait d'autres métaux ont progressé en termes de valeur de 17,5%, à 146,7 millions, portées par une croissance en termes de volumes à 7,6%.

Quant aux montres en métaux précieux, elles sont restées stables en valeur (+0,2%), à 745,6 millions, en dépit d'une baisse du nombre de pièces de 3,2%. Par gamme de prix, la FH constate que les montres à moins de 200 francs (prix export) se sont maintenues à leur niveau de février 2023 en valeur (-0,4%), mais aussi en nombre de pièces (-0,1%).

La plus grande perte de valeur a affecté les garde-temps entre 500 et 3000 francs, avec une dégringolade de 14%, tirée par une chute des volumes de 12,2%.

Les catégories de montres entre 200 et 500 francs et plus de 3000 francs, ont été touchées par une diminution de valeur de respectivement -4 et -1,8%, alors que leur nombre de pièces a reculé de 8,4 et 6,1%.

L'an dernier, les envois de montres suisses à l'étranger ont progressé de 7,6%, à 26,7 milliards de francs.