M. Hallmark, un britannique de 61 ans, prendra ses nouvelles fonctions «au plus tard au 1er octobre», remplaçant Amedeo Felisa, arrivé en mai 2022 et qui venait de chez Ferrari, indique un communiqué d'Aston Martin vendredi.
Adrian Hallmark «apporte plus de 25 ans d'expérience» comme dirigeant «aux Etats-Unis, en Europe et Asie dans des entreprises comme Bentley, Porsche et Volkswagen», fait valoir le communiqué.
M. Felisa, 77 ans, restera en poste jusqu'à l'arrivée de son successeur pour assurer une «transition douce».
M. Hallmark devient donc le 4e directeur général de la marque de voitures préférée de James Bond en seulement quatre ans: Amedeo Felisa avait remplacé Tobias Moers, recruté en mai 2020.
«Quand Amedeo a été nommé directeur général, je lui ai parlé de mener une nouvelle phase de croissance et développement. Deux ans plus tard, nous avons réalisé cette promesse (...) alors que nous nous approchons de notre vision de devenir» une «marque britannique d'ultra-luxe», a commenté le président exécutif du conseil d'administration, Lawrence Stroll.
«La transformation d'Aston Martin est l'un des projets les plus exaltants de l'industrie automobile d'ultra-luxe. J'ai hâte de poursuivre la bonne dynamique de l'entreprise» pour la mener vers «un encore plus grand succès», a pour sa part commenté M. Hallmark, qui a fait ses études d'ingénierie mécanique à l'université anglaise de Wolverhampton.
Prix records
En 2023, Aston Martin a divisé par deux sa perte grâce à une montée en gamme vers les véhicules personnalisés et des prix «record».
Le constructeur britannique a vu son chiffre d'affaires augmenter de 18% sur un an à 1,6 milliard de livres, principalement grâce à des hausses de prix mais aussi à une petite hausse de volumes, tirée par les voitures sportives comme sa DB12 lancée en 2023.
Sauvée de la faillite début 2020 par le milliardaire canadien Lawrence Stroll, devenu président exécutif, la marque cherche désormais à évoluer encore davantage vers le luxe et à amorcer le virage vers l'électrification, mais sa perte a plus que doublé sur un an.
Dans un communiqué séparé, le constructeur britannique Bentley, qui fait partie du groupe allemand Volkswagen, souligne que M. Hallmark quitte ses fonctions «avec effet immédiat», et qu'il nommera son successeur à une date ultérieure.
M. Hallmark part «à sa demande et par consentement mutuel», précise Bentley, louant «les pas importants pris vers l'électrification» du fabricant.