Cette publication montre cependant une situation contrastée entre la gestion d'actifs et la banque d'investissements dont les commissions ont augmenté, et les revenus nets d'intérêts (NII) qui ont reculé de 4%. Les NII sont la différence entre les intérêts perçus sur les prêts consentis aux clients et les intérêts versés aux épargnants et aux créanciers.

Jamie Dimon, patron de la banque cité vendredi dans le communiqué, explique cette contreperformance des NII par une «compression des marges sur les dépôts et (par) un solde des dépôts inférieur, en particulier dans la banque de détail». Dans les échanges électroniques avant l'ouverture de la Bourse de New York, l'action JPMorgan reculait de 1,60%.

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Attentes surpassées

Sur les trois premiers mois de l'année, l'établissement a engrangé un chiffre d'affaires en hausse de 9% à 41,93 milliards de dollars (38,2 milliards de francs) et enregistré un bond de 6% de son bénéfice net à 13,42 milliards, d'après un communiqué. C'est mieux que le consensus des analystes qui tablaient, respectivement, sur 41,69 et 12,18 milliards de dollars.

Rapporté par action et hors éléments exceptionnels --référence pour les marchés--, le bénéfice net ressort à 4,44 dollars. Le consensus anticipait 4,25 dollars. M. Dimon, considéré comme l'un des plus puissants dirigeants au monde, a par ailleurs relevé que «de nombreux indicateurs continu(aient) d'être favorables».

«Cependant, en regardant vers l'avenir, nous restons en alerte face à un nombre important de forces incertaines», a-t-il ajouté, citant notamment «un grand nombre de pressions inflationnistes persistantes, qui pourraient se poursuivre». Il a également mentionné «un paysage mondial inquiétant - des guerres terribles et de la violence qui continuent à causer de la souffrance, et des tensions géopolitiques qui grossissent».