Ericsson, qui a annoncé fin mars la suppression de 1200 emplois en Suède pour faire face à un marché toujours «difficile», a enregistré des ventes de 53,3 milliards de couronnes, selon son communiqué.
Les analystes interrogés par Bloomberg anticipaient un chiffre d'affaires de près de 55 milliards.
«Nous avons maintenu notre position dominante sur le marché, mais comme prévu, nos clients sont restés prudents dans leurs investissements», a dit le PDG Börje Ekholm cité dans le communiqué.
«Dans cette situation de marché difficile, nous avons considérablement amélioré nos marges brutes», a-t-il ajouté. Son bénéfice d'exploitation a progressé de 35% à 4,1 milliards de couronnes.
Les ventes de ses activités de réseaux mobiles ont à nouveau souffert, affichant un recul de 19% par rapport au premier trimestre 2023.
Les équipementiers de télécoms souffrent d'un fort freinage des investissements des opérateurs de télécoms en Amérique du Nord et d'une croissance du déploiement de la 5G en Inde qui ralentit.
«Si les tendances actuelles persistent, nous prévoyons une stabilisation de nos ventes au cours du second semestre, grâce à l'obtention de contrats récents et à la normalisation des niveaux de stocks des clients en Amérique du Nord», indique Ericsson.
«Nous continuerons à optimiser nos activités de manière proactive, notamment par des mesures stratégiques de réduction des coûts», prévient le groupe.
Avant l'annonce de la suppression de 1200 emplois en Suède, le groupe employait près de 100'000 salariés dans le monde, dont 14'000 dans son pays d'origine.