La Suisse n'a pas de groupe de travail formel pour la mise en oeuvre des sanctions économiques internationales contre la Russie. En tant que gestionnaire d'avoirs russes et principale place du commerce de matières premières, la Suisse porte pourtant une grande responsabilité dans le domaine. Une adhésion donnerait un signal politique clair, selon Franziska Ryser (Vert-e-s/SG).
La Suisse collabore déjà avec REPO au niveau technique. Mais ce groupe de travail est un instrument politique du G7. La pression américaine pour reprendre toutes leurs sanctions sera énorme, a contré Hans-Peter Portmann (PLR/ZH). La Suisse ne doit pas se laisser entraîner, car elle sera affaiblie fondamentalement dans son rôle de médiation et des bons offices.
Le Conseil fédéral était également opposé.