Le volume de bière vendu dans le monde a augmenté de 4,7 % par rapport à la même période en 2023, a déclaré Heineken, deuxième brasseur mondial après AB InBev.

Une croissance tirée par les volumes en Asie-Pacifique (+9,4%), qui a compensé une croissance plus lente en Europe (+1,6%).

Le patron Dolf van den Brink a qualifié le début d'année 2024 d'«encourageant», stimulé par des vacances de Pâques anticipées.

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«Nous continuons de considérer l'environnement économique comme difficile et incertain, et nous resterons agiles et concentrés», a-t-il toutefois souligné.

Le groupe a enregistré un chiffre d'affaires de 8,2 millions d'euros, en hausse de 7,2% sur un an.

Le groupe a qualifié ses résultats de «solides» mais averti ne pas pouvoir «extrapoler la croissance du chiffre d'affaires annoncée au reste de l'année».

Le brasseur a laissé ses prévisions de bénéfices inchangées pour l'année, avec une évolution du bénéfice d'exploitation prévue entre 1 et 9% et une croissance du bénéfice net «inférieure» à cela.

Heineken ne publie plus son bénéfice net trimestriel, le dévoilant uniquement dans des rapports semestriels ou annuels.

Heineken a annoncé en février un recul de ses profits annuels en 2023, lestés par le recul de ses ventes de bières dans un contexte de forte inflation.

Le bénéfice net annuel s'était établi à 2,3 milliards d'euros, contre 2,7 milliards un an plus tôt.

Le volume global de bière avait chuté de 4,7%, avec environ 60% de cette baisse causée par de fortes baisses au Nigeria et au Vietnam.

Le brasseur avait averti que le climat économique «resterait un facteur d'incertitude» en 2024.