Le chiffre d'affaires du fabricant vaudois de claviers et souris a reculé de 5%, ou de 6% hors effets de changes, à 4,3 milliards de dollars. L'entreprise a enregistré un repli dans quasiment toute sa gamme de produit, notamment dans les accessoires pour jeux vidéo (-4%) qui représentent désormais l'essentiel des recettes. Seule l'activité historique avec les souris a réalisé une modeste croissance de 2%.
Au niveau de la rentabilité, le résultat d'exploitation (Ebit), selon la norme comptable non-Gaap, a par contre bondi de 19% à 699 millions, notamment grâce à une baisse des dépenses, a annoncé mardi le groupe dans des documents. Le bénéfice net s'est quant à lui établi à 672,7 millions, en forte hausse de 27,7% comparé à l'exercice 2022-2023.
Logitech dépasse ainsi ses propres prévisions. Mi-mars, l'entreprise disait en effet tabler pour l'ensemble de l'exercice sur des recettes entre 4,2 et 4,25 milliards de dollars, en baisse de 6% à 7% L'Ebit non-Gaap était attendu dans une fourchette de 610 à 660 millions (-4% à -12%).
«Nous avons enregistré un solide quatrième trimestre, avec un retour à la croissance et une expansion des marges brutes», s'est félicité la nouvelle patronne Hanneke Faber.
Pour le nouvel exercice 2024-2025, la direction vise une évolution du chiffre d'affaires entre 0% et +2% à 4,3-4,4 milliards de dollars et un bénéfice d'exploitation non-Gaap entre 685 et 715 millions (-2% à +2%).
Au-delà de l'année prochaine, Logitech compte augmenter sa croissance organique et mise pour cela notamment sur des acquisitions, a indiqué Mme Faber dans une lettre aux actionnaires. Cette accélération devrait conduire à une marge brute non-Gaap de 39% à 44%, contre 41,8% actuellement.
Le groupe n'a par contre donné aucune indication sur son futur directeur financier, suite à l'annonce en mars du départ du responsables des finances Charles 'Chuck' Boynton pour mi-mai. «Son successeur sera annoncé à une date ultérieure», a seulement indiqué Logitech.