Plus de 470 salariés exigent notamment que les travailleurs contractuels deviennent permanents et des améliorations en matière de prévoyance professionnelle.
Selon Unifor, le comité des travailleurs de l'usine de Toronto - qui fabrique notamment des Kitkat, des Smarties, la barre chocolatée Aero ainsi que des produits de la marque canadienne Coffee Crisp - avait travaillé pour que les employés contractuels, environ 80 d'entre eux, deviennent permanents sur une base temporaire.
Mais «le travail précaire, et plus précisément le recours à des travailleuses et travailleurs temporaires dans une capacité permanente à temps plein, est un problème croissant. Nestlé devrait avoir honte de recourir au travail à la demande», a souligné le président national du syndicat Jerry Dias.
«Il y a quelques travailleuses et travailleurs temporaires chez Nestlé qui, depuis plus de deux ans, ne reçoivent pas 1000 heures par an. L'entreprise a déclaré qu'elle ferait passer automatiquement les travailleuses et travailleurs temporaires au statut de temps plein lorsqu'ils atteindraient 8000 heures, un exploit impossible, surtout s'ils ont des obligations familiales», a-t-il ajouté.
Par ailleurs, le syndicat exige des améliorations du plan de retraite de Nestlé pour les employés de l'usine. Il s'insurge aussi contre le fait que la compensation du renchérissement ait été suspendue pendant deux ans.
Le syndicat n'a pas encore de date de négociation avec Nestlé, mais affirme être prêt «à retourner à la table à tout moment», toujours selon le communiqué.
Contacté par l'agence AWP, le géant de l'alimentaire vaudois n'avait pas encore réagi dans l'immédiat. Selon ses propres informations, le groupe emploie environ 3700 personnes sur douze sites au Canada.