Plus de deux planètes Terre seraient nécessaires si tout le monde vivait comme la population suisse. La consommation helvétique n'est pas durable et «nous vivons au détriment des générations futures et d'autres régions du monde», écrit jeudi Greenpeace dans un communiqué.
Le déséquilibre entre l'empreinte écologique par personne en Suisse et la biocapacité mondiale n'est pas nouvelle. Elle existe depuis plusieurs décennies. Ce mode de vie est uniquement possible grâce à l'importation de ressources naturelles ainsi qu'en exploitant des biens communs globaux comme l'atmosphère.
En 2022 l'empreinte écologique mondiale par personne dépassait de 1,1 gha (hectares globaux) la biocapacité mondiale disponible par personne. Cette moyenne cache d’importantes différences dans la consommation.