Malgré une prise de conscience de la population, la consommation de sel des adultes, à savoir 8,7 grammes par jour, reste trop élevée, écrit l'Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV). Cette valeur est légèrement inférieure à celle mesurée lors de l’étude précédente menée en 2011, mais elle dépasse toujours de 75 % la quantité recommandée au quotidien par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui est de 5 grammes.

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Tant les femmes que les hommes consomment trop de sel, toutes régions linguistiques confondues. Les femmes consomment en moyenne moins de sel que les hommes (7,4 g/jour contre 10 g/jour), lesquels en ingèrent deux fois plus que la quantité recommandée.

L’étude de l’OSAV confirme que la consommation excessive de sel a un impact négatif sur la santé: les participants concernés présentaient une tension artérielle significativement plus élevée, ce qui augmente le risque de crise cardiaque et d’accident vasculaire cérébral.

Produits transformés

Plus de 90% des participants à l’étude déclarent ne jamais ajouter de sel à leurs plats ou seulement de temps en temps. Cela indique que le sel est omniprésent dans les produits transformés, comme le pain et les pâtisseries, les plats industriels, les accompagnements, ainsi que les produits à base de viande. Plus des trois quarts du sel de cuisine absorbé provient de ces aliments.

L’OSAV veut convenir d’objectifs de réduction concrets avec l’industrie agroalimentaire. Une solution envisageable consisterait à fixer des teneurs maximales pour certains aliments, comme cela se fait déjà avec succès dans d’autres pays.