Les ventes du groupe ont atteint 15,6 milliards de livres (17,8 milliards de francs) au premier trimestre, à périmètre comparable, dopées par la filiale de banque, même si les ventes en supermarchés, coeur d'activité du groupe, progressent plus modestement (+3% environ).

«Nous avons continué de bâtir une dynamique pour notre entreprise, avec une forte croissance des volumes à travers le Royaume-Uni, l'Irlande et l'Europe centrale, soutenu par le reflux de l'inflation», commente Ken Murphy, directeur général du groupe de distribution.

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De 11% environ à son pic fin 2022, l'inflation est retombée à 2,3% au Royaume-Uni en avril, tempérant la crise du pouvoir d'achat.

«Après un autre trimestre robuste, nous sommes heureux de réitérer notre prévision pour l'année entière, avec une tendance des ventes en ligne avec nos attentes et une activité bien positionnée pour les mois à venir», ajoute M. Murphy.

Le groupe dit attendre pour l'exercice 2024/25 un bénéfice opérationnel d'au moins 2,8 milliards de livres (3,2 milliards de francs au cours du jour).

«La position apparemment indétrônable du plus gros détaillant d'épicerie au Royaume-Uni est réaffirmée» estime Richard Hunter, analyste de Interactive Investors.

La part de marché globale du groupe de 27,6% est équivalente à celle de ses deux plus proches rivaux (Sainsbury et Asda) réunis« malgré un environnement concurrentiel »impitoyable".