C'est ce que montrent les dernières statistiques de la Fédération de l'industrie horlogère (FH). Sur les cinq premiers mois de l'année, le repli est de 2,5% en glissement annuel, pour un résultat atteignant plus de 10 milliards de francs, fait savoir jeudi la FH.
Le nombre total de montres exportées s'est élevé à 1,3 million, soit une diminution de 60'000 pièces (-4,2%), principalement dans les catégorie «autres matières» (-6,7%) et garde-temps en acier (-2,8%).
Les montres en acier, en recul de 7,6%, ont pénalisé le résultat général, tandis que les produits en «autres métaux» ont enregistré une progression de 9,9% et ceux en métaux précieux de 1,6%.
Par gammes de prix, la catégorie des garde-temps au prix export supérieur à 3000 francs s'est maintenue à l'équilibre en valeur (+0,7%) malgré une baisse du nombre de pièces de 4,9% par rapport la même période l'an dernier.
A l'inverse, le milieu de gamme, entre 500 et 3000 francs, a connu une évolution fortement négative, avec une chute de -16,1%. L'entrée de gamme, soit les garde-temps de moins de 200 francs, ont reculé de 1,2%. Ceux entre 200 et 500 francs ont eux enregistré une hausse de 3,9%.
Les principaux débouchés ont affiché des évolutions très contrastées. Les Etats-Unis (-0,5%) se sont maintenus à leur niveau de l'année passée, alors que Hong Kong (-22,7%) et la Chine (-18,0%) ont continué de baisser de manière marquée.
Parmi les progressions, on trouve notamment la France (+17,9%), la Corée du Sud (+16,2%), le Japon (+5,8%) et l'Allemagne (-5,5%). Une évolution négative, plus modérée, a également l'Espagne (-4,9%), Singapour (+4,5%), l'Italie (-3,3%), les Emirats arabes unis (-1,7%) et le Royaume-Uni (-1,5%).