Cette accélération est toutefois légèrement inférieure aux attentes, et en excluant également l'énergie, l'inflation a ralenti pour un neuvième mois d'affilée (+2,1%).

Vendredi dernier, le gouverneur de la Banque du Japon (BoJ) Kazuo Ueda n'a pas exclu une nouvelle hausse du taux directeur de son institution dès fin juillet, si les nouvelles données macroéconomiques disponibles d'ici là le permettaient. Le patron de la BoJ a réitéré cet avis mardi lors d'une audition au Parlement.

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Mais certains économistes se demandent s'il ne s'agit pas d'un coup de bluff de M. Ueda pour tenter de limiter la chute du yen, qui pèse sur le pouvoir d'achat des ménages et affaiblit l'inflation tirée par la demande, celle que la BoJ cherche précisément à obtenir pour continuer sa normalisation monétaire entamée très prudemment en mars.

L'économie nippone s'est légèrement contractée au premier trimestre, et une reprise plutôt poussive est attendue par la suite: un contexte peu propice à un relèvement rapide du taux directeur de la BoJ, redevenu positif en mars (dans une fourchette comprise entre 0% et 0,1%).