On ne veut pas vendre un «risque zéro» à la population a ajouté le Bernois. Il a déclaré croire les experts qui affirment que le changement climatique a une influence sur ces intempéries. Et davantage de personnes qu'autrefois vivent dans des zones menacées.

La Confédération verse à elle seule 160 millions de francs par an pour des mesures de protection, mais on pourrait utiliser les fonds de manière encore plus ciblée et en fonction des risques, a affirmé le ministre.

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L'un des enseignements des récentes intempéries est que «nous devons mettre en vigueur très rapidement la nouvelle loi sur l'aménagement des cours d'eau», a-t-il ajouté. Celle-ci prévoit des réductions de risques encore plus ciblées, notamment en termes d'aménagement du territoire.

La correction du Rhône - actuellement à l'arrêt - est un projet qui sera finalisé sur 20 ans, avec un soutien de la Confédération de plus d'un milliard de francs, a expliqué le ministre UDC. Le canton du Valais compte encore vérifier si environ 150 hectares de surfaces d'assolement devraient ou non être perdus. Le canton tranchera.

Pas de compromis sur la sécurité

Le chef du Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication (Detec) a déclaré qu'il était incontestable qu'aucune concession en matière de sécurité n'est possible dans ce conflit d'intérêts. La Confédération y veillera également.

Les corrections apportées jusqu'ici au Rhône et au Rhin ont permis d'éviter un potentiel de dommages encore plus important que celui qui existe actuellement, compte tenu des récentes inondations et glissements de terrain en Suisse, selon Albert Rösti.