Ce qu'on appelle le «taux d’auto-approvisionnement brut» n'a cessé de diminuer au cours des dernières années, poursuit l'USP. D’un point de vue statistique, l’auto-approvisionnement de la Suisse prend donc fin mardi.

Jusqu'à la fin de l'année, la population suisse sera tributaire de denrées alimentaires importées, et donc de surfaces à l'étranger. La Suisse fait ainsi partie des plus grands importateurs nets du monde, affirme l'USP.

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Voisins plus autosuffisants

La faîtière des paysans établit des comparaisons avec l'Allemagne, qui aurait un taux d’auto-approvisionnement de 88% et pourrait donc se contenter de denrées indigènes jusqu'au 1er novembre. La France produirait, elle, suffisamment d’aliments pour subvenir entièrement aux besoins de sa population.

Or, écrit l'USP, la production alimentaire présente un impact écologique plus important à l’étranger qu’en Suisse. «Il ressort d’ailleurs du rapport de l’Office fédéral de l’environnement que 75% de l’empreinte écologique liée à la consommation en Suisse est générée à l'étranger».

«Moins nous produisons chez nous et plus nous importons, plus nous impactons la planète», insiste la faîtière. «La protection de nos surfaces de production et de l'agriculture indigène est donc importante non seulement pour la sécurité alimentaire, mais aussi pour des raisons environnementales globales».