Ericsson avait annoncé une nouvelle dépréciation de Vonage de 11,4 milliards de couronnes début juillet, après avoir déjà déprécié cette activité en 2023.
Le chiffre d'affaires au deuxième trimestre a reculé de 7% à 59,8 milliards, et l'équipementier prévoit «des conditions de marché difficile» pour l'ensemble de l'exercice en dépit d'une amélioration aux Etats-Unis, a-t-il précisé dans un communiqué.
Ces ventes sont cependant supérieures au consensus établi par Factset qui prévoyait un chiffre d'affaires trimestriel de 58,6 milliards de couronnes.
«Nous nous attendons à ce que les conditions du marché restent difficiles cette année, car le rythme des investissements en Inde ralentit, mais nos ventes bénéficieront au cours du second semestre de livraisons contractuelles en Amérique du Nord», a estimé le PDG d'Ericsson, Börje Ekholm, cité dans le communiqué.
Les ventes ont augmenté de 14% en Amérique du Nord au deuxième trimestre, un premier bon signe alors qu'Ericsson souffrait depuis début 2023 d'un fort freinage des investissements des opérateurs de télécoms dans cette région.
Les équipementiers pâtissent également tous de la croissance du déploiement de la 5G en Inde qui ralentit.
«Nous avons maintenu notre position de leader sur le marché, nous avons renoué avec la croissance en Amérique du Nord et nous avons enregistré une forte augmentation de la marge brute et du flux de trésorerie disponible», a encore souligné le patron du groupe suédois dans le communiqué.
La marge brute ajustée, hors coûts de restructuration, a atteint 43,9%, contre 38,3% sur le même trimestre de 2023, précise Ericsson, tirée par les recettes des brevets et licences et des réductions de coûts.
Ericsson avait annoncé fin mars la suppression de 1200 emplois en Suède.