Nokia a par ailleurs subi une perte nette trimestrielle de 142 millions d'euros (137 millions de francs) en raison de dépréciations sur son activité de câbles sous-marins vendus à l'Etat français, contre un bénéfice net de 289 millions d'euros un an plus tôt.

Le groupe finlandais a enregistré au deuxième trimestre des ventes de 4,47 milliards d'euros, loin du consensus de 4,8 milliards établi par Factset, soit un recul de 18% dû au ralentissement du déploiement de la 5G en Inde, selon le communiqué du groupe.

Contenu Sponsorisé
 
 
 
 
 
 

«Bien que la dynamique s'améliore, le redressement des ventes nettes se produit un peu plus tard que prévu, ce qui a un impact sur notre hypothèse de chiffre d'affaires net du groupe sur 2024», a prévenu le Pdg, Pekka Lundmark, cité dans le communiqué.

En termes opérationnels, le bénéfice d'exploitation affiche un recul de 8% à 423 millions d'euros, mais il est supérieur aux consensus de Factset (353 millions d'euros), le géant finlandais bénéficiant de ses efforts pour serrer les coûts.

Nokia indique avoir réalisé 400 millions d'économies de coûts sur un objectif de 800 millions à 1,2 milliard prévu d'ici 2026.

«Le marché reste incertain et nous continuerons à faire preuve d'agilité et à gérer prudemment notre base de coûts pour naviguer dans cet environnement», prévient le Pdg de Nokia.

Comme son concurrent suédois Ericsson, Nokia a souffert depuis début 2023 d'un fort freinage des investissements des opérateurs de télécoms en Amérique du Nord et du déploiement de la 5G en Inde qui ralentit.

Il avait annoncé en octobre jusqu'à 14'000 suppressions de postes sur 86'000 salariés.

Ericsson a lui limité son recul du chiffre d'affaires à 7% au deuxième trimestre mais il anticipe comme Nokia «des conditions de marché difficiles» pour l'ensemble de l'exercice en dépit d'une amélioration aux Etats-Unis.