Le tarif moyen est en baisse de 15% sur un an: «si le trafic a augmenté de 10% pour atteindre 55,5 millions» de passagers, cela s'est fait au prix de ristournes plus élevées que prévu, relève la compagnie dans un communiqué.

La compagnie a en outre pâti d'un effet de comparaison défavorable, les vacances de Pâques n'étant pas tombées cette année pendant le premier trimestre (achevé fin juin) contrairement à l'exercice précédent, mais lors du dernier trimestre 2023-2024.

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Ryanair compte réaliser «le plus important programme de vols d'été» de son histoire, «avec plus de 200 nouvelles routes» et 5 nouvelles bases, a fait valoir le directeur général de la compagnie Michael O'Leary, cité dans le communiqué.

Mais malgré une demande «forte», les prix «seront sensiblement inférieurs à ceux de l'été dernier» (ils étaient auparavant attendus stables ou légèrement en hausse), a prévenu le dirigeant.

Le résultat annuel dépendra quant à lui d'éventuels «développements défavorables», compte tenu notamment «des conflits persistants en Ukraine et au Moyen-Orient, du manque d'effectifs et des restrictions de capacité du trafic aérien (en Europe), ou de nouveaux retards de livraison de Boeing», a-t-il ajouté.

Les retards de livraison de Boeing avaient pesé sur le résultat et le trafic de la compagnie l'an dernier. Ryanair note avoir «constaté une amélioration de la qualité et de la fréquence des livraisons au cours du premier trimestre» même «s'il subsiste un risque que les livraisons de Boeing dérapent encore davantage».

La compagnie, qui a vu son chiffre d'affaires baisser de 1% à 3,63 milliards d'euros au cours du premier trimestre, vise toujours une hausse de son trafic de 8% pour l'exercice en cours, espérant atteindre entre 198 et 200 millions de passagers. Elle vise 300 millions de passagers d'ici 2034.