Le Wall Street Journal avait rapporté, mi-juillet, que l'entrepreneur prévoyait de verser ce montant à un «comité d'action politique», baptisé America PAC, une entité juridique qui n'est pas reliée à une équipe de campagne.
America PAC ne peut pas financer directement un candidat, mais la loi l'autorise à mener des actions de soutien, comme des campagnes publicitaires ou de terrain. «C'est grotesque», a commenté, sur X (ex-Twitter), Elon Musk, mardi, au sujet de l'information du Wall Street Journal.
«Je fais des donations à America PAC, mais à des niveaux beaucoup moins élevés» que ceux évoqués par le quotidien financier, a-t-il assuré. Il a indiqué que le comité d'action politique visait à promouvoir la «méritocratie et les libertés individuelles».
Revirement après l'attaque de Trump
Selon des documents publiés par la Commission électorale fédérale (FEC), parmi les donateurs à America PAC figurent les frères Cameron et Tyler Winklevoss, connus pour leurs démêlées avec Mark Zuckerberg à la création de Facebook et, plus récemment, pour leurs investissements dans les cryptomonnaies.
La liste comprend également Douglas Leone, associé au sein de la société de capital-investissement Sequoia Capital, parmi les plus réputées dans la Silicon Valley, ainsi qu'Antonio Gracias, qui fut administrateur de Tesla de 2007 à 2021. Le nom d'Elon Musk n'apparaît pas dans la liste des contributeurs à America PAC, qui avait levé à la fin juin, selon un état financier, 8,75 millions de dollars.
En mars, Elon Musk, dont la fortune est estimée à 233 milliards de dollars par le site du magazine Forbes, avait affirmé qu'il ne soutiendrait financièrement aucun candidat. Quelques minutes après l'attaque dont a été victime Donald Trump, le 13 juillet, il a déclaré publiquement son soutien à l'ancien président.