Les analystes anticipaient en moyenne un bénéfice net trimestriel de 4,9 milliards de dollars, selon le consensus calculé par Factset et Bloomberg.

Entre avril et juin, la performance opérationnelle (résultat opérationnel net ajusté) de la 4e major pétro-gazière mondiale a reculé dans son activité prioritaire du gaz liquéfié (GNL), «dans un contexte de moindre demande» en Europe, et encore plus encore dans l'activité raffinage-chimie en raison de la «baisse des marges de raffinage» principalement en Europe et au Moyen-Orient, selon le communiqué du groupe.

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En revanche, elle s'affiche en hausse dans sa division reine de l'exploration-production, grâce à des prix du pétrole soutenus, et dans sa branche électricité qui comprend les énergies renouvelables.

Sur l'ensemble du premier semestre, le groupe a dégagé un bénéfice net de 9,5 milliards de dollars (8,4 milliards de francs) en léger recul de 1% sur un an, selon le groupe, qui avait engrangé des profits records en 2022 et 2023.

Mais le bénéfice semestriel net ajusté (hors éléments exceptionnels) - l'indicateur le plus suivi par les analystes - a lui reculé de 15% à 9,8 milliards de dollars.

«Les résultats de Totalenergies n'ont pas été à la hauteur des attentes du consensus, la faiblesse du raffinage et des produits chimiques ainsi que l'augmentation des coûts de l'entreprise étant à l'origine de cet écart par rapport au consensus», a commenté la banque RBC dans une note.

Malgré ces signes de faiblesse, «Totalenergies a généré au deuxième trimestre des résultats financiers robustes», estime dans le communiqué le PDG du groupe Patrick Pouyanné, reconduit en mai dernier pour un 4e mandat pour mettre en place «la stratégie de transition équilibrée présentée aux actionnaires en septembre 2023» - le pétrole-gaz d'une part, et les énergies décarbonnées d'autre part.

«Conforté par ces résultats solides en ligne avec les objectifs de l'année 2024, le conseil d'administration a décidé le maintien du deuxième acompte sur dividende au titre de l'exercice 2024 d'un montant de 0,79 euros par action», en hausse de 7 % par rapport à 2023, «et a autorisé des rachats d'actions jusqu'à 2 milliards de dollars au troisième trimestre 2024», a indiqué le groupe.