Ce résultat est cependant inférieur au consensus des analystes du fournisseur d'informations financières Factset, qui misait sur 1,46 milliard d'euros.
Sur le semestre, le bénéfice net a chuté de 30% à 1,9 milliard d'euros.
Le bénéfice net ajusté, qui exclut les éléments exceptionnels, a baissé de 21% à 1,5 milliard d'euros au deuxième trimestre.
Le chiffre d'affaires du groupe a progressé de 11% à 21,7 milliards d'euros, un résultat cependant en dessous des attentes des analystes.
«Nous avons enregistré une croissance impressionnante» dans la production de pétrole et de gaz, le bioraffinage et la capacité de production d'énergie renouvelable, a commenté le patron d'Eni Claudio Descalzi.
Le prix du baril de Brent de la mer du Nord a augmenté de 8% à 84,94 dollars en moyenne au deuxième trimestre.
Pour l'année 2024, Eni continue à tabler sur un prix du baril de 86 dollars, dans un contexte de tensions au Moyen-Orient.
La production d'hydrocarbures d'Eni a augmenté de 6% à 1,7 million de barils par jour au deuxième trimestre.
Pour l'ensemble de l'année, Eni vise une production «dans le haut de la fourchette» de 1,69 à 1,71 million de barils par jour.
Eni a annoncé mardi avoir signé avec le fonds d'investissement américain KKR un accord d'exclusivité sur la cession potentielle d'une participation minoritaire dans Enilive, sa filiale spécialisée dans le bioraffinage.
Cet accord, qui prévoit la vente d'une part comprise entre 20 et 25%, valorise Enilive entre 11,5 et 12,5 milliards d'euros, selon Eni.
Claudio Descalzi applique ainsi ce qu'il appelle une stratégie «satellitaire» visant à créer des unités indépendantes spécialisées et capables d'attirer des investisseurs de «valeur» et financer ainsi la croissance du groupe.