Le bénéfice net a ainsi atteint 3,06 milliards d'euros (2,9 milliards de francs), a indiqué le groupe dans un communiqué de presse.

La rentabilité des ventes de voitures a également baissé, à seulement 10,2%, contre 13,5% à la même période en 2024. Au premier trimestre de cette année, celle-ci était également basse, à 9,0%.

En conséquence, il a revu à la baisse ses objectifs en termes de rentabilité des ventes pour l'année 2024.

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Le groupe s'attend désormais à une rentabilité entre 10 et 11%, au lieu de 10 à 12% comme annoncé précédemment.

En cause, un certain «degré d'incertitude» vis-à-vis de l'économie mondiale et «des événements géopolitiques», a expliqué le communiqué.

La baisse de ses ventes, de 6% sur un an, s'explique notamment par des «changements de modèles», une période peu propice aux achats, car les clients attendent les nouvelles sorties avant d'acheter une nouvelle voiture.

Le groupe souffre aussi de l'environnement de marché «morose» en Asie.

Ses voitures se sont en effet moins bien vendues en Chine (-6%), son marché national principal, où il n'a livré que 34,7% de ses automobiles ce trimestre, contre 36% en moyenne l'an dernier.

Sur ce marché, Mercedes se dit «prudent» en raison du «climat macroéconomique» et de la concurrence «féroce», surtout dans le segment d'entrée de gamme.

Tout comme ses concurrents Volkswagen et BMW, Mercedes y fait face à la progression de marques chinoises de mieux en mieux placées, notamment sur l'électrique.

Sur ce segment, Mercedes a vu ses ventes chuter d'un quart dans le monde sur un an.

Le constructeur compte toutefois sur un rebond de ses ventes, notamment dans le luxe, au cours de la seconde partie de l'année, soutenues par «le lancement de nouveaux modèles sur le marché, en particulier dans le segment haut de gamme», a déclaré Ola Kaellenius, PDG du groupe, dans le communiqué.

Cela devrait lui permettre de réaliser comme prévu un chiffre d'affaires au même niveau que celui de l'an dernier.