Les réponses aux requêtes formulées dans SearchGPT, le nom du moteur, intègreront des éléments de son modèle d'intelligence artificielle (IA) générative GPT-4, mais aussi des informations recueillies directement sur internet.

A la différence de ChatGPT, qui produit des réponses rédigées sans autres références, SearchGPT propose, en plus, des liens vers des sites tiers, qui ont servi de source.

Il se rapproche, en cela, d'AI Overviews, moteur de recherche de nouvelle génération présenté, mi-mai, par Google, qui fonctionne selon un principe similaire.

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SearchGPT «est conçu pour aider les utilisateurs à se rapprocher des créateurs de contenu en citant de façon visible et en incluant des liens» vers des sites, a indiqué OpenAI dans une présentation mise en ligne jeudi.

La start-up dit avoir noué des partenariats avec des éditeurs de contenu, ce qui leur permet, notamment, de choisir la manière dont ils apparaissent dans une réponse à une requête.

OpenAI précise que des sites pourront être mentionnés par SearchGPT même si leurs propriétaires refusent que leurs contenus soient utilisés pour développer les interfaces d'IA générative comme ChatGPT.

A en croire le groupe, SearchGPT n'a pas vocation à exister seul au-delà de la phase de tests. «Nous comptons intégrer les meilleurs éléments à ChatGPT à l'avenir», a indiqué OpenAI.

En proposant désormais des liens et des références directes, ChatGPT se rapprocherait ainsi de Google, dont l'hégémonie demeure quasi-totale sur le marché des moteurs de recherche.

Bien qu'ayant ajouté de l'IA générative à son moteur de recherche Bing, grâce à son partenariat avec OpenAI, Microsoft n'est pas parvenu à prendre des parts à Google.

Après le lancement d'AI Overviews, de nombreux observateurs se sont inquiétés de voir les nouveaux moteurs de recherche n'inclure que quelques liens et sources, au risque de fragiliser tout le reste de l'écosystème.

Déjà affaibli par des résultats trimestriels jugés insuffisants, le titre d'Alphabet, maison mère de Google, a mal réagi à l'annonce d'OpenAI et perdu 2,99% à la Bourse de New York, jeudi, après avoir déjà lâché plus de 5% mercredi.