La mesure, justifiée pour des raisons de sécurité, concerne, outre Lufthansa et Swiss, la filiale Eurowings.
Israël a promis dimanche de riposter «avec force» à une frappe qu'il impute au Hezbollah libanais, ayant tué samedi douze jeunes qui jouaient sur un terrain de football, sur le plateau syrien du Golan annexé. Le cabinet de sécurité israélien a autorisé le Premier ministre Benjamin Netanyahu et son ministre de la Défense Yoav Gallant à «décider de la manière et du moment pour répondre à l'organisation terroriste du Hezbollah».
L'incident a ravivé les craintes que le conflit entre Israël et le Hamas à Gaza, déclenchée par l'attaque du 7 octobre du mouvement islamiste palestinien, ne s'étende au Liban.
D'autres compagnies aériennes ont aussi supprimé ou reprogrammé des vols, à la suite de ces évènements. Air France et Transavia France ont aussi annoncé suspendre leur desserte de Beyrouth lundi et mardi «en raison de la situation sécuritaire à destination».
Un vol de la compagnie grecque Aegean a été annulé dans la nuit de dimanche à lundi, a déclaré lundi à l'AFP une source aéroportuaire grecque. Le transporteur libanais Middle East Airlines a pour sa part indiqué dans un communiqué avoir reprogrammé un certain nombre de vols dimanche et lundi, invoquant des «raisons techniques liées à la répartition des risques d'assurance».
Les forces israéliennes et le Hezbollah échangent des tirs transfrontaliers depuis le début du conflit entre Israël et le Hamas en octobre. Le groupe Lufthansa a, dans ce contexte, interrompu à plusieurs reprises ces derniers mois ses voyages dans la région depuis le début du conflit.