Le chiffre d'affaires a progressé de plus de 12% pour atteindre 93,06 milliards de dollars (81,03 milliards de francs), tandis que le bénéfice net a bondi de 17,26% à 9,24 milliards de dollars, dépassant le consensus des analystes de Factset - respectivement 90,09 et 8,64 milliards de dollars.
Dilué par action et à données comparables, indicateur privilégié par les marchés, le bénéfice net ressort à 2,14 dollars tandis que les analystes avaient anticipé 2,02 dollars.
«La fusion avec Pioneer, finalisée cinq mois plus rapidement que des transactions similaires et qui a transformé de manière fondamentale les activités de production, a contribué au résultat à hauteur de 500 millions de dollars au cours des deux premiers mois après la finalisation, avec une production record», a expliqué le groupe dans un communiqué, mentionnant «une contribution et des synergies d'intégration dépassant les attentes».
Il a également souligné les records de production au Guyana et dans le bassin permien, l'une des régions américaines riches en pétrole et en gaz de schiste.
La production nette a bondi de 15% par rapport au premier trimestre, soit l'équivalent de 574.000 barils supplémentaires par jour, a souligné le groupe, qui a ainsi atteint un niveau de production jamais réalisé depuis la fusion d'Exxon et de Mobil en novembre 1999.
ExxonMobil a néanmoins relevé une poursuite de la baisse des marges dans le raffinage ainsi que des cours du gaz par rapport aux niveaux historiquement hauts de l'année précédente.