L'indice PMI s'est établi en juillet à 43,5 points, en baisse de 0,4 point par rapport au mois précédent, indique vendredi la grande banque dans son étude mensuelle préparée en collaboration avec procure.ch. L'indice est donc resté inférieur au seuil de croissance de 50 points depuis 19 mois désormais.
Le recul est aussi à mettre sur le compte des services, le PMI de ces derniers ayant chuté sous la barre des 50 points sur le mois sous revue, à 44,7 points, contre encore 52 points en juin. L'indicateur continue de présenter une évolution instable, celui-ci ayant dépassé le seuil de croissance à quatre reprises depuis janvier et étant passé en dessous à trois reprises.
Du côté de l'industrie, la composante de la production a chuté de manière significative en juillet, mais cela représente principalement un effet saisonnier, relativise le numéro un bancaire helvétique. Ajustée des variations saisonnières, la production n'a diminué que de 1,3 point pour atteindre 43,0 points.
Emploi à la peine
Le repli des carnets de commandes s'est révélé légèrement plus marqué que celui de la production, la contraction s'inscrivant à 2,6 points à 40,5 points. L'évolution des stocks d'achat en juillet est nettement moins négative qu'un mois auparavant. En juin, cette sous-composante a atteint son niveau le plus bas depuis la grande crise financière de 2007-2008.
Malgré une hausse de 6,7 points, l'évaluation actuelle des stocks reste bien en dessous de la moyenne à long terme. Le sous-indice de l'emploi demeure nettement en dessous de la barre des 50 points.
Dans les services, la sous-composante de l'activité commerciale a fortement diminué, observe UBS. Seulement 12% des sondés ont rapporté une activité commerciale plus soutenue que le mois précédent. Bien qu'une grande partie du tassement soit saisonnier, le sous-indicateur n'en chute pas moins de 5,5 points à 49,2 en termes désaisonnalisés.
UBS constate aussi un affaiblissement dans les nouvelles commandes avec une baisse de 6,6 points et surtout dans le carnet de commandes avec une dégringolade de 11 points.
La composante de l'emploi diminue de près de 5 points et se situe désormais nettement en dessous du seuil de croissance. Étant donné que la majorité des emplois sont dans le secteur des services, une période prolongée avec une composante de l'emploi en zone de contraction représenterait un risque pour l'ensemble de l'économie.