Du côté des musées, le Grand Palais a confirmé avoir été visé par une cyberattaque mais n'a pas souhaité communiquer de détails à ce sujet. Initialement mentionné comme faisant partie des cibles pouvant avoir été touchées, le Louvre a de son côté démenti en soirée l'avoir été.

Les cybercriminels ont ciblé dans la nuit de samedi à dimanche le système permettant la «centralisation de données financières» d'enseignes situées au sein de ces lieux, a précisé la source policière. Les auteurs de l'attaque ont réclamé une rançon et ont menacé de diffuser les données chiffrées, a-t-elle ajouté.

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Déroulement des JO pas affecté

Contactée par l'AFP, l'Agence française de sécurité informatique (Anssi) a confirmé avoir été «alertée de l'incident». Celui-ci «n'affecte pas des systèmes d'information impliqués dans le déroulement des Jeux olympiques et paralympiques», a-t-elle précisé. Un rançongiciel exploite des failles de sécurité d'une entreprise ou d'un individu pour chiffrer et bloquer ses systèmes informatiques, exigeant une rançon pour les débloquer.

Selon la source policière, une enquête a été ouverte notamment pour atteinte à un système de traitement automatisé des données et extorsion en bande organisée. Elle a été confiée à la Brigade de lutte contre la cybercriminalité (BL2C) de la police judiciaire parisienne.