Le chiffre d'affaires a fondu de 3%, pour s'établir à 5,84 milliards d'euros (5,44 milliards de francs). En termes organiques, la décroissance s'est établie à 2%, selon le communiqué paru mardi. Sur le premier trimestre, les revenus ont atteint 11,56 milliards (-3%).

«Les revenus ont diminué sur une base organique reflétant des conditions de marché difficiles, même si les prix sont restés fermes», a souligné le directeur général Denis Machuel cité dans le document. Il a mis notamment en avant les économies de coûts «supérieures aux objectifs», soit 162 millions contre 150 millions visés.

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Au deuxième trimestre, les effets de change ont pesé à hauteur d'environ 200 points de base, quand les jours travaillés ont eu un impact positif d'approximativement 100 points de base.

Par unité, les recettes d'Adecco ont reculé de manière organique de 2% quand celles d'Akkodis, spécialisée dans le conseil en ingénierie, informatique, recherche et développement, de 4%. Celles de LHH, qui offre des services de mobilité et d'accompagnement professionnel, ont décliné de 5%.

Les frais généraux, hors effets uniques, se sont amoindris de 5% à 969 millions. Les effectifs en équivalents temps plein ont reculé de 6% à 35'089 personnes.

Le résultat opérationnel (Ebita) ajusté est ressorti à 179 millions d'euros, pour une marge afférente stable à 3,1%.

Le bénéfice net s'est contracté de 6% à 58 millions, reflétant notamment des charges d'intérêts plus lourdes et des impôts plus élevés.

Les flux de trésorerie issus des activités ont gonflé à 162 millions, après 80 millions. La baisse des revenus a été plus que compensée par l'évolution favorable du fonds de roulement.

Ces chiffres sont pour la plupart inférieurs aux prévisions des analystes consultés par AWP. La marge Ebita s'avère, elle, conforme aux projections moyennes.

La direction laisse entrevoir pour le troisième trimestre une évolution des revenus comparable à celle du deuxième partiel, assortie d'une embellie sur la marge brute.