L'UBS Swiss Real Estate Bubble Index a poursuivi son recul au deuxième trimestre 2024 pour s'établir à 0,74 point, indique la grande banque dans un rapport présenté mercredi. Le risque de bulle immobilière est donc considéré comme «modéré». L'indice se situe toutefois à un niveau significativement plus bas que lors de la crise du début des années 1990.

Les prix des logements en propriété ont enregistré une hausse de 0,4% sur les trois derniers mois, ce qui représente la plus faible augmentation de prix en comparaison trimestrielle depuis début 2019. En comparaison avec l'année précédente, le renchérissement des maisons individuelles s'inscrit à 2,7%. Corrigé de l'inflation, leur prix est supérieur de 1,4% à celui de l'été 2023.

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En revanche, la dynamique des prix des loyers est restée forte. Au deuxième trimestre, les loyers proposés ont augmenté de 1,2%, ce qui représente une hausse de 6,4% en glissement annuel. Les loyers existants ont également enregistré une hausse supérieure à la moyenne de 2,7% par rapport à l'année précédente.

Au niveau régional, le rapport entre le prix des logements en propriété et les revenus des ménages, indicateur des déséquilibres et risques existants, s'est fortement dégradé depuis le début de l'année 2019, en particulier dans les villes de Zurich et de Lausanne ainsi qu'à Genève. Dans les régions de l'Arc lémanique, il en va de même pour le rapport entre les prix d'achat et les loyers. En revanche, en Suisse alémanique, hormis dans la région de Limmattal, le rapport prix-loyer n'a augmenté que de manière inférieure à la moyenne.

A l'avenir, UBS s'attend à ce que les prix de l'immobilier résidentiel continuent d'augmenter. Cette année, ils devraient globalement progresser d'environ 2%, toujours selon le rapport de la banque aux trois clés.