En glissement annuel, ces pertes assurées sont toutefois restées stables, montre l'étude publiée mercredi.

La période qui va de janvier à juin derniers, est la deuxième plus coûteuse jamais enregistrée pour les pertes assurées dues aux orages violents, à hauteur de 42 milliards de dollars, soit 87% de plus que la moyenne sur dix ans, précise le réassureur Zurichois.

Si les forts orages sont désormais le principal facteur d'augmentation des pertes assurées, «cela s'explique par l'augmentation de la population et de la valeur des biens dans les zones urbaines, ainsi que par le fait que les biens assurés sont plus vulnérables aux dommages causés par la grêle», affirme Balz Grollimund, responsable des catastrophes naturelles chez Swiss Re, cité dans le communiqué.

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Les sinistres de plusieurs milliards de dollars dus à ce risque sont susceptibles de devenir plus fréquents, estime-t-il.

Aux États-Unis, douze tempêtes ont causé chacune des pertes d'un milliard de dollars ou plus au premier semestre, selon les données récoltées par Swiss Re. Les pertes assurées dues à ce type d'événements y ont augmenté d'environ 8% en termes nominaux chaque année depuis 2008.

Les inondations ont également provoqué des pertes supérieures à la moyenne, notamment aux Émirats arabes unis, en Allemagne et au Brésil, constate le réassureur. Elles ont représenté 14% des pertes assurées mondiales.

Des pluies torrentielles ont provoqué des dégâts sans précédent aux Émirats arabes unis en avril. Selon les estimations du secteur, les pertes assurées devraient s'élever à au moins 2 milliards de dollars, ce qui en fait la catastrophe naturelle la plus coûteuse jamais enregistrée dans le pays, note-t-il.