Ce taux au sens du Bureau international du travail (BIT), harmonisé au niveau européen, demeure «légèrement supérieur à son point bas depuis 1982» qui est de 7,1%, atteint au quatrième trimestre 2022 et au premier trimestre 2023, précise l'Institut national de la statistique.
Le nombre de chômeurs au sens du BIT, c'est-à-dire sans travail, immédiatement disponibles pour prendre un emploi et qui en recherchent un, diminue de 40'000 et s'établit à 2,3 millions.
Par rapport au premier trimestre, le taux de chômage des jeunes (15-24 ans) diminue de 0,4 point de pourcentage mais il augmente de 0,8 point sur un an pour cette classe d'âge, à 17,7%, tandis qu'il est quasiment stable chez les 25-49 ans comme chez les seniors.
Le halo autour du chômage augmente sur le trimestre (+39'000 personnes) mais diminue sur un an (-25'000), avec 1,9 million de personnes qui souhaitent un emploi mais ne sont pas considérées au chômage parce qu'elles ne recherchent pas d'emploi ou ne sont pas disponibles.
Le taux d'emploi des 15-64 ans, plus bas en France que la moyenne européenne et que le gouvernement veut faire augmenter grâce à la réforme des retraites, atteint avec 69% son plus haut niveau depuis que l'Insee a commencé à le mesurer en 1975.