Le groupe zurichois confirme ses objectifs pour l'ensemble de l'exercice et vise une amélioration des marges pour l'année à venir.

De janvier à juin, le chiffre d'affaires est ressorti à 479,5 millions de francs, contre 474,2 millions à la même période de l'an dernier. Ajustées des effets de change, les recettes ont progressé de 3% à 488 millions, indique Mobilezone vendredi dans un communiqué. La part réalisée en Allemagne atteint 72%, contre 28% pour la Suisse.

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Au niveau de la rentabilité, après le net revers essuyé l'an dernier, le résultat opérationnel est demeuré inchangé à 28,1 millions pour une marge correspondante de 5,9%. Le marché suisse y a contribué à hauteur de 54%, contre 46% pour le marché allemand. Le bénéfice net est ressorti plutôt stable à 20,3 millions, contre 20,9 millions à mi-2023.

En Suisse, les recettes ont reculé de 10,6% à 135 millions pour un Ebit stable à 15 millions. En Allemagne, où l'environnement de marché est demeuré difficile, les ventes ont progressé de 9,3% à 363 millions d'euros. Exprimée en francs, la progression est de 6,1% à 346 millions.

Inférieur aux attentes

Le nombre de contrats de téléphonie mobile, de télévision numérique et d'internet conclus par l'intermédiaire de Mobilezone a augmenté de 2,6% au premier semestre pour atteindre 737'000. Dans les activités en ligne en Allemagne, 304'000 contrats de téléphonie mobile ont pu être conclus, soit 13% qu'à mi-2023. Le groupe a en outre tiré profit de ses activités d'opérateur virtuel (MVNO) en Allemagne et en Suisse, avec une nette augmentation de ses abonnements postpayés de 13,2% à 334'400. Le revenus de cette division ont bondi de 22% à 36,6 millions et le groupe s'attend à ce que cette tendance se poursuive.

Reste que la performance ressort inférieure aux attentes des analystes sondés par l'agence AWP, qui tablaient sur un chiffre d'affaires de 483,2 millions, un Ebit de 29,7 millions pour une marge afférente de 6,2% et un bénéfice net de 22,1 millions.

Au chapitre des perspectives, la direction, assumée depuis le 1er juillet par les co-CEO Roger Wassmer et Wilke Stroman, confirme son objectif pour 2024 de réaliser un Ebit «dans le bas de la fourchette comprise entre 68 et 75 millions». Le rapport entre l'endettement et l'excédent brut d'exploitation devrait se situer entre un facteur de 1 et 1,2 à la fin de l'année. Le groupe vise également toujours une marge de 8% pour 2025.