Vendredi, vers 16h00, l'once d'or grimpait de 1,24% à 2487,50 dollars, après avoir atteint un nouveau sommet absolu, à 2500,16 dollars. Le cours du métal jaune a été dopé par la publication vendredi de données moroses sur la construction de nouveaux logements aux Etats-Unis en juillet, nouveau signal défavorable pour l'économie américaine.

Face aux craintes de récession de la première économie mondiale, les marchés ont accentué leurs prévisions de baisses de taux de la Réserve fédérale (Fed), susceptibles de soutenir l'économie. «La forte baisse des rendements obligataires» ainsi que du dollar, «dans le contexte d'attentes de baisses de taux de la part de la Fed profite aux actifs ayant des rendements nuls ou faibles», comme l'or, explique Fawad Razaqzada, analyste chez City Index.

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En outre, l'or reste «demandé en tant que +valeur refuge+ dans un contexte géopolitique tendu», rappelle Carsten Fritsch, analyste chez Commerzbank. Les efforts diplomatiques s'intensifient pour obtenir une trêve dans la bande de Gaza et éviter une guerre à grande échelle au Moyen-Orient, avec une reprise des négociations attendue à Doha (Qatar) vendredi et des discussions de ministres français et britannique en Israël.

L'Iran a en effet menacé d'attaquer Israël en riposte à l'assassinat, imputé à Israël, du chef du Hamas Ismaïl Haniyeh le 31 juillet à Téhéran. Le risque d'une escalade militaire dans toute la région a redoublé après l'assassinat d'Haniyeh et celui, le 30 juillet, de Fouad Chokr, chef militaire du mouvement libanais Hezbollah, tué dans une frappe revendiquée par Israël près de Beyrouth.

Jeudi dans un village de Cisjordanie occupée, une attaque meurtrière perpétrée par des colons juifs a provoqué un tollé, y compris en Israël.