Le feu vert s'applique à toutes les indications pour lesquelles ce médicament était déjà autorisé, précise un communiqué diffusé vendredi. Le gendarme sanitaire helvétique imite ainsi ses homologues britannique et européen, qui avaient déjà validé cette nouvelle formulation de l'atézolizumab en août 2023 et en janvier 2024 respectivement.
Le dossier de candidature reposait sur les résultats de l'étude clinique de phase Ib/III Imscin001, qui a démontré la non-infériorité de la version sous-cutanée par rapport à l'intraveineuse en termes de diffusion de la substance active dans le sang notamment, pour un profil d'innocuité comparable.
Une autre étude clinique, Imscin001, a mis en lumière la préférence de plus de deux tiers des patients observés pour la version sous-cutanée, quand 21% penchaient pour la version intraveineuse et 8% étaient indécis. Confort d'administration et réduction du temps passé à l'hôpital constituaient les principaux arguments pour la version intraveineuse.