Cette mesure concerne la rémunération des avoirs à vue des titulaires de compte soumis à l'obligation de détenir des réserves minimales, précise la BNS dans un communiqué publié lundi. «La base de calcul des seuils demeure inchangée», ajoute-t-elle.

Ainsi, pour les titulaires soumis à l'obligation de détenir des réserves minimales, le seuil reste égal à la moyenne mobile du montant des réserves minimales requises des trois dernières années, multipliée par le coefficient du seuil. Pour les autres titulaires, le seuil est en principe égal à zéro franc, détaille la banque centrale.

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Les avoirs à vue qui vont jusqu'au seuil sont rémunérés au taux directeur de la BNS. La part dépassant ce seuil est rémunérée au taux directeur de la BNS réduit d'un certain nombre de points de base. Les avoirs à vue que les banques détiennent pour satisfaire aux exigences en matière de réserves minimales ne sont pas rémunérés.

Suite au renforcement de l'exigence en matière de réserves minimales communiqué le 1er juillet, les seuils applicables aux différents établissements devraient augmenter au cours des trois prochaines années, relève la BNS. Toutefois, la baisse du coefficient du seuil qui va entrer en vigueur atténuera cette progression.

Cette adaptation devrait lui permettre de «poursuivre une mise en oeuvre efficace» de sa politique monétaire et «soutiendra l'activité sur le marché monétaire». Elle n'entraîne pas de changement dans le cap suivi par la politique monétaire.